À Mangalmé, dans la province du Guéra, un acte jugé irresponsable et destructeur secoue la population : le sous-préfet Mahamat Bichara Djari aurait volontairement incendié les archives administratives datant d’avant 1970. Ces documents, témoins de l’évolution historique et administrative de la localité, ont été réduits en cendres, suscitant indignation et incompréhension.
Lourdement critiqué, cet acte est perçu comme une tentative d’effacer la mémoire collective. Habitants, historiens et société civile dénoncent un crime contre le patrimoine et appellent à des sanctions exemplaires. Cette tragédie rappelle l’urgence de protéger les archives, véritables piliers de l’identité d’un peuple.
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