Après avoir passé trois semaines à l’Est du pays dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de choléra, le ministre de la santé publique et de la prévention, Dr Abdelmadjid Abderahim a officié ce matin une rencontre de coordination pour la riposte à l’épidémie de choléra.
Cette rencontre a vu la présence des représentants des partenaires, les cadres du ministère, l’équipe de la direction de vaccination et celle du centre d’opérations d’urgence en santé publique.
A l’entame de la rencontre, le chef du département de la santé publique et de la prévention, a tenu à remercier au nom du gouvernement les partenaires pour tous les efforts consentis dans le cadre du combat contre le choléra.
Le coordonnateur du COUSP, Dr Dissia Fitouin a présenté la situation épidémiologique de l’épidémie de choléra. Pour lui, sept districts sanitaires des deux provinces sont actifs avec trente-quatre zones de responsabilité touchées par cette maladie. Il a mentionné que 1631 cas suspects de choléra enregistrés avec 113 décès dont 51 décès communautaires. Le Tchad a reçu 1 120 295 doses de vaccins contre le Choléra avec l’appui d’IGC. Ces vaccins sont déployés à l’Est et la vaccination se poursuit.
Les représentants des partenaires présents à la réunion, ont salué le leadership et l’engagement du ministre de la santé publique et de la prévention dans ce combat. Sa présence à l’Est du pays a permis de booster les activités de la riposte contre cette maladie. 740 000 doses de vaccins sont disponibles et seront convoyées au Tchad, pour renforcer la lutte contre le choléra a informé le représentant de l’Unicef.
Les partenaires ont réaffirmé leur engagement à accompagner le pays dans la lutte contre le choléra.
Le ministre Dr Abdelmadjid Abderahim a salué la présence de tous les partenaires sur le terrain. Leur contribution sans faille a permis la prise en charge des cas, la construction des tentes, la dotation des kits cholera et le traitement des eaux à base de chlore.
Il a mis également l’accent sur la forte mobilisation des communautés, les différentes associations, les chefs traditionnels et religieux et les autorités locales dans la lutte contre cette épidémie.
Pour garder la même dynamique, il est nécessaire de former les communautés, renforcer la capacité des agents communautaires a recommandé le ministre de la santé publique et de la prévention.
MSPP